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blée admet la fornication, le sachant et le voulant, nous n’en devrions pas moins reconnaître cette assemblée, et recevoir des lettres de recommandation de sa part. Nous avons jugé que si une assemblée, non par surprise, ce qui peut arriver partout, ou par négligence, ce dont nous sommes tous capables, mais le sachant et le voulant, admet le péché ou le blasphême, elle n’est pas une nouvelle pâte ; que pour être une nouvelle pâte, elle devrait se purifier du vieux le vain (1 Cor. V, 7) et que c’est en le faisant que les autres membres se sont montrés purs dans cette affaire (2 Cor. VII, 11). Autrement ils ne l’auraient pas été. Voilà le principe en question. Plusieurs individus sont allés plus loin, en soutenant que, en aucun cas, le blasphême ou une doctrine quelconque ne donne lieu à la discipline.

Les effets ont été, à mon avis, des plus funestes, mais je me borne à constater la question, sauf que j’en communiquerai le résultat dans un cas qui peut réveiller les consciences suisses. La doctrine en question dans les États-Unis n’a pas été celle de M. Newton, mais la dénégation de l’immortalité de l’âme. Il y a à Philadelphie une réunion (et même deux) sur le principe neutre, qui ne suit pas la discipline dite exagérée, et blâme la sévérité des frères. Ceux qui reçoivent la