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qui justifie une discipline, ou plutôt un manque de fidélité à Christ, ce qui fait, de ce qu’on appelle de saintes assemblées, un piége pour les simples pour les enlacer en des doctrines fausses et délétères, et pour détruire l’intégrité de la conscience, résultat certain de toute fausse doctrine.

Je ne crois pas que l’apostasie publique soit arrivée, mais je crois que, dans l’esprit de la chose, elle a eu lieu il y a longtemps, comme il y avait plusieurs anti-christs, quoique l’Anti christ ne fût pas là. Or, l’Anti-christ, au moins l’homme de péché, se rattache à l’apostasie. M. O. veut le démembrement. Ce serait une impertinence de ma part que de contester avec M. O. sur la valeur des mots français ; mais, dans les choses de Dieu, il y a plus que les mots. Je trouve celui qu’il a choisi le plus malencontreux possible. Le sens propre de ce terme est l’acte d’arracher un membre d’un corps. Il est employé pour la division d’un état, d’un royaume, etc. Mais dans le figuré quelque chose de la signification propre reste toujours. C’est la force majeure, venant du dehors, qui divise. On a démembré la Pologne, la Bavière, et si l’on parle du démembrement d’une société, de sorte qu’elle se divise en plusieurs parties, toujours est-il que