avaient un. Je ne vois pas trace de consécration pour ce but dans la Parole. Je cite ce fait pour démontrer qu’on sent le besoin de quelque chose de plus que des préceptes à suivre ; c’est-à-dire que Dieu suscite par sa Puissance des instruments selon son bon plaisir. Ainsi il ne suffit pas de dire : Voilà les préceptes, il n’y a qu’à les suivre, puisqu’il y a des directions qu’on ne saurait suivre, à moins que Dieu n’y mette tout de nouveau sa main pour rétablir ce qui est perdu en fait d’instruments.
Que personne ne se méprenne ; j’aime l’ordre de tout mon cœur, le véritable ordre qui convient à la maison et aux ordonnances de Dieu. Abstraction faite des circonstances, tout frère a la même capacité pour rompre le pain. La nature, comme la Parole, nous enseigne que les jeunes gens, que les néophytes, sont peu propres à présider de quelque manière que ce soit, et que les Anciens, si Dieu en a suscités, ont leur place à eux dans la maison de Dieu. Je répète ici de tout mon cœur ce que j’ai dit dans le petit traité ; c’est que j’adresse des supplications ardentes et continuelles pour que Dieu suscite des pasteurs et des docteurs selon son cœur, pour les besoins de ses chères brebis, afin que l’Église de Dieu soit gardée, soignée, instruite, rendue capable de résister aux piéges de Satan, et que les petits du troupeau soient abrités de tout vent de mauvaise doctrine. Oui, c’est le vœu le plus cher de mon cœur ; il ne peut pas en être autrement pour celui qui aime l’Église, et qui sait quelque chose de l’amour de Jésus pour les siens, des priviléges qui leur appartiennent, et qui sait aussi quelque chose des embûches et des machinations