qu’ils ne sont pas de l’Église de Dieu. Affirmer ensuite que les quelques-uns qui n’osaient pas se joindre aux disciples de Jérusalem étaient cependant des disciples, c’est dire que celui qui refuse de confesser le Seigneur ouvertement de la bouche, n’en est pas moins chrétien et n’en doit pas moins être reconnu comme tel. Non, si un corps est l’assemblée de Dieu, celui qui n’en veut pas être ne peut pas s’attendre à être reconnu comme chrétien ; et s’il s’en sépare, il doit être regardé comme schismatique. Aurait-on pu reconnaître comme chrétien celui qui aurait refusé de se joindre aux disciples à Jérusalem, et à être baptisé au nom de Jésus-Christ ? N’aurait-on pas traité de schismatique et même de pire celui qui s’en serait séparé ? Sauf le cas d’un schismatique ou d’un excommunié, il n’y a pas d’exemple d’une église de Dieu d’un endroit qui n’ait pas été censée renfermer tous les enfants de Dieu de cet endroit.
Je bénis Dieu de ce que sa Parole attache à une assemblée de deux ou trois disciples réunis au nom de Jésus, tout ce qui est nécessaire pour la faire marcher devant le Seigneur.
Encore une petite observation. On nous dit : Marchons dans les ordonnances de la Parole, il n’y a pas besoin d’avoir des apôtres ; puisque nous avons leurs directions écrites, on peut toujours les suivre. C’est bon. Pourquoi donc y a-t-il tant de troupeaux privés habituellement de prendre la Cène, faute de pasteurs consacrés ? ce n’est pas moi qui les en empêche. Je crois que si toutes choses se passent avec convenance et avec ordre, ils peuvent tout aussi bien rompre le pain ensemble sans avoir un homme consacré, que s’ils en