nomie actuelle. Premièrement, il y a une question très-grave, qui tient de près au sort de l’économie. Est-ce que cette économie est la dernière ? C’est évidemment ici une question de la plus haute importance. L’auteur de la brochure dit qu’après tout, c’est toujours la même économie de la plénitude des temps qui subsiste, que c’est toujours les Juifs et les Gentils formant un seul corps en Christ par la foi, et étant le peuple de Dieu sous la nouvelle alliance. Cette économie de la plénitude des temps, dit-il, est assez expliquée par Galat. iv, 4. Lorsque la plénitude des temps est venue, etc., et la réunion de toutes choses en Christ, comme sous une seule tête est, dit-il, suffisamment expliquée dans Éph. ii, par la réunion des Juifs et des Païens en un seul Corps en Christ. Si j’ose de mon côté, me plaindre des expressions, je dirais que je n’aime pas entendre dire qu’un passage est suffisamment expliqué par un autre. Je désire plutôt chercher ce que Dieu a voulu dire dans chacun d’eux.
Qu’on me permette ici une réflexion.
Je ne peux guère supposer que l’auteur de la brochure ignore tout ce qui a été écrit sur le sujet de la venue du Sauveur, pour introduire une nouvelle économie. Un grand nombre de chrétiens de toutes les dénominations et même de ses frères dans le ministère, soit nationaux, soit dissidents, croient pleinement comme à une vérité de la foi chrétienne, qu’il y aura une autre économie avant la fin du monde. Je doute même que parmi les frères dissidents dont le ministère est un peu connu, il y en ait un seul qui ne croie pas cette vérité. Je ne les cite pas comme des au-