et que ce qui lui mettait empêchement étant ôté, le méchant serait révélé, lequel le Seigneur anéantirait par son illustre avénement, et qu’avant cela l’apostasie aurait lieu.
N’est-ce pas là la révélation de la ruine de l’économie, la révélation d’une apostasie, dont les principes travaillaient déjà du temps de l’Apôtre, et qui n’attendaient que l’empêchement fût ôté pour se manifester dans le méchant. L’auteur dit que cela ne prouve pas que l’économie soit fermée. Je ne la crois pas fermée, et je ne l’ai pas dit ; mais cela révèle la ruine de l’économie, ruine dont l’instrument était déjà en train, et qui se termine en apostasie et en jugement ; voilà ce que j’ai dit.
Nous voyons dans la Parole de Dieu deux grands mystères, qui se développent pendant l’économie actuelle. Le mystère de Christ et le mystère d’iniquité.
Les conseils qui se trouvent engagés dans le premier ont leur accomplissement dans le ciel. L’union du corps de Christ avec lui en gloire aura évidemment son accomplissement là-haut. Mais par la puissance du Saint-Esprit il devrait y avoir sur la terre, pendant cette économie une manifestation de l’union du corps de Christ. Mais ici la responsabilité de l’homme entre pour sa part dans cette manifestation ici-bas, quoiqu’à la fin tout soit à la gloire de Dieu. C’est pourquoi l’économie peut être en ruine quoique les conseils de Dieu ne manquent jamais ; au contraire notre mensonge tournera à sa gloire, bien qu’il nous juge justement.
Dans cette sphère de la responsabilité de l’homme, Satan peut s’introduire dès que l’homme ne s’appuie