git cependant pas d’Églises dans ce qui leur a été adressé, mais de ruine, de révolte et de jugement. C’est là l’avenir qui est présenté quand Jean monte au ciel. S’il y a des Églises, qu’elles y fassent attention.
Dans le passage de la 1re de Jean, ii, 18, nous avons un exemple très-frappant de la manière dont les derniers temps se présentaient à l’esprit de l’Apôtre, à l’Esprit prophétique que Dieu lui avait donné. Ces temps étaient reconnaissables à la présence du mal, de l’Antechrist, et, qui plus est, à ce que déjà dès le temps des Apôtres, les signes en étaient là. « Vous avez entendu que l’Antechrist viendra ; » c’était un sujet dont même les petits enfants en Christ étaient avertis. « Il y a même dès maintenant plusieurs Antechrists, et nous connaissons à cela que c’est le dernier temps. » Enfin l’Apôtre dirige l’attention des petits enfants sur la venue du Sauveur. On peut croire que la présence de l’Antechrist est un signe de la ruine, non pas des fidèles, mais de l’ensemble de l’économie et de son prochain retranchement. N’est-il pas vrai aussi que ce passage confirme le témoignage rendu à cette vérité, que le mal qui serait l’occasion du retranchement s’était introduit dès le commencement, et devait continuer jusqu’à ce que Dieu frappât le coup du jugement, qui détruirait le méchant, et que par conséquent l’économie ne serait pas rétablie. Si la patience de Dieu a supporté le mal longtemps, cela veut-il dire que le jugement soit moins sûr pour Celui auprès duquel mille ans sont comme un jour, et un jour comme mille ans, ou pour la foi qui s’attache à sa Parole seule.
J’en viens maintenant à Rom. xi.