Ici les raisonnements de l’auteur de la brochure sont plutôt contre l’Apôtre que contre moi. Il dit que, pour que le retranchement de l’économie ait lieu, il faut que les Juifs s’y trouvent aussi bien que les Gentils. N’a-t-il jamais entendu parler des Églises des Gentils dans la Parole ; d’un Apôtre des Gentils, d’une réception des Gentils comme corps quand les Juifs avaient été retranchés ; des Gentils sur lesquels le nom de Dieu devait être invoqué ?… Il est vrai que quant au principe fondamental de l’Église, il n’y avait ni Juifs, ni Gentils, parce que tous étaient regardés comme ressuscités avec Christ ; mais quant à la dispensation terrestre de l’Église, il y avait un Apôtre des Gentils et un Apôtre de la circoncision. Il y avait cette distinction : « aux Juifs premièrement, et après cela aux Gentils, et c’est de cette dispensation terrestre que nous parlons.
Je crois que notre frère trouvera que la mort de St. Étienne a été l’occasion d’un grand changement à cet égard ; c’est de quoi nous parlons. Les Juifs étaient coupables alors non-seulement parce qu’ils avaient rejeté le Fils de l’homme, mais aussi le témoignage rendu par le St. Esprit à la gloire de Jésus. L’Apôtre parle ici des branches entées sur l’olivier franc, à la place de celles qui en avaient été retranchées, il parle de la dispensation des promesses de Dieu. C’est déjà un principe important. Il parle des Gentils, comme ayant remplacé les Juifs dans la jouissance de la dispensation des promesses (voir versets 12, 13) ; parce que les Juifs avaient été retranchés de leur olivier comme économie. Il est évident que les fidèles d’entre eux n’avaient pas été re-