mêmes sur la terre. Les liens qui les unissent ne sont pas de ce monde, et ils subsisteront quand tout ce qui les a distingués ici-bas aura cessé d’exister.
Je ne me propose pas de répondre à la brochure de M. Rochat. Je veux seulement prendre occasion des principaux points de cet écrit, pour traiter l’important sujet qui occupe maintenant les esprits. On croira peut-être que si je ne réponds pas, c’est parce que je ne le peux pas. Soit. J’aime mieux qu’on me tienne pour vaincu que de sortir du chemin dans lequel je crois être conduit par l’Esprit de Dieu, ou de m’éloigner de ce qui peut être profitable à toutes les âmes que Jésus a aimées, en agissant d’une manière contraire à la charité. Je n’aurais pas même publié ce petit écrit, si quelques personnes ne m’avaient pas demandé des éclaircissements sur des passages cités de part et d’autre.
On me permettra quelques réflexions en passant. Si le nom de Rolle a fait de la peine au bien-aimé frère qui a pris à tâche de me répondre, j’en ai vraiment du regret, car j’aurais pu choisir pour exemple tout autre troupeau ; et si le nom de Rolle s’est présenté à mon esprit, c’est probablement parce que chacun sait que le troupeau de cette ville a été formé sur les principes qui sont en discussion. Toutefois, je crois y voir aussi maintenant la main de Dieu.
On me dira peut-être : Si vous désirez éviter la controverse, pourquoi entamez-vous un tel sujet ? Je réponds que tout en désirant sincèrement la paix, on ne doit pas pour cela s’empêcher de faire connaître des principes importants. Si l’on se soumet à être jugé par