ponsabilité, et les menace du même sort qu’Israël.
Examinons de près le chapitre : Premièrement l’Apôtre fait une distinction entre les conseils de Dieu et la jouissance des priviléges attachés à l’économie. Quant aux conseils de Dieu, les Juifs devaient jouir com me nation des promesses qui leur avaient été faites en Abraham, Isaac et Jacob, malgré tout ce qui pouvait arriver, car les dons et la vocation de Dieu sont sans repentance. C’est du reste ce qui arrivera dans une autre économie, dans le monde[1] à venir. Dans l’économie actuelle, il s’agit d’un seul corps rassemblé d’entre toutes les nations pour les lieux célestes. Mais quant aux dispensations de Dieu, les Juifs devaient être retranchés, jusqu’à ce que la plénitude des Gentils fût entrée, et la mise de côté de l’économie ne dut pas empêcher qu’un résidu ne fût épargné et sauvé, c’est ce que l’Apôtre démontre au commencement du chapitre.
Les Conseils de Dieu restent fermes quant aux Juifs, quoique l’économie judaïque soit mise de côté, et qu’un résidu ait été conservé malgré leur apostasie et leur retranchement, pour faire partie d’une autre économie. En attendant ce résidu a perdu son caractère juif, et il s’agit de l’introduction de la plénitude des Gentils, après quoi Dieu reprendra ses conseils et ses voies envers la nation juive. Mise de côté pendant cette économie, mais gardée par la puissante main de Dieu ; aveuglée par jugement, et ennemie, quant à l’Évangile, cette nation est néanmoins aimée à cause des pères. Cette réjection des Juifs est la réconciliation du monde. Les Gentils
- ↑ L’expression du monde à venir est inapplicable au ciel.