Parole, quelque égarée qu’elle fût dans la pratique, ou la doctrine qui ouvrit « les portes pour admettre à la Cène tous ceux qui, dans l’Église, se reconnaissaient entièrement perdus par leurs œuvres et entièrement sauvés par Jésus-Christ ? » Je trouve un peu fort, de la part du Rapporteur, de dire, dans les circonstances actuelles, que les Églises étaient, du temps des Apôtres, dans la même condition que la sienne !
Le Rapporteur nous donne, de plus, un sommaire de doctrines évangéliques, sur lesquelles nous sommes, grâce à Dieu, parfaitement d’accord, comme en bien d’autres choses précieuses, pour le temps et pour l’éternité ; puis faisant le contraste avec l’erreur opposée, il dit : « tel a été dans tous les temps le langage des Églises déchues et de toutes les fausses religions. Telles ont été les doctrines de l’Église professante tout entière ; donc c’était une Église déchue. Il n’y a eu que des séparatistes persécutés qui aient gardé le bon dépôt de la foi.
L’Église, comme corps, est en ruine. C’est ce que je dis. Dans quel état était le protestantisme il y a quel ques années, et maintenant même encore dans plusieurs endroits, quant à la doctrine ? un scandale, même à un membre pieux de l’Église de Rome !
Le bien s’est un peu introduit, mais c’est malgré l’Église ; j’en appelle à l’Oratoire. L’Église, oui l’Église du Rapporteur est, selon lui, en ruine. Sa position le démontre.
« Tel est, » dit-il (en parlant d’un enseignement réprouvé, comme indigne du nom même de Socinien),