a semble bon au St. Esprit et à nous. » Voilà ce que j’appelle de l’orgueil. Souvenons-nous que l’Église, selon notre frère, c’est tel ou tel troupeau particulier. Examinons maintenant le passage cité. Il s’était élevé à Antioche une dispute sur un point capital, qui intéressait toutes les Églises des Gentils[1]. L’autorité de Paul et de Barnabas n’ayant pu la terminer, il fut résolu qu’eux et d’autres frères monteraient à Jérusalem vers les Apôtres et les Anciens, pour décider cette question. Alors les Apôtres et les Anciens s’assemblèrent pour examiner cette affaire, et en s’adjoignant tous les frères, ils s’adressent aux frères d’entre les Gentils, en ces mots : « Car il a semblé bon au St. Esprit et à nous de ne mettre point de plus grande charge sur vous que ces choses nécessaires. » Plus tard, Paul et ses compagnons de voyage, passant par les villes, les instruisaient à garder les ordonnances décrétées par les Apôtres et par les Anciens de Jérusalem. S’arroger le droit de parler comme ont parlé les Apôtres et les Anciens, en jugeant une question qui leur a été proposée, et qui s’appliquait à toutes les Églises des Gentils, et dire : Il a semble bon au St. Esprit et à nous, me paraît de l’orgueil dans la bouche d’un troupeau d’aujourd’hui, sorti des systèmes mondains qui existent. C’est là ce que j’entends quand je parle de l’orgueil ; cet exemple est assez net et assez précis pour que je sois bien compris.
Notre frère insiste beaucoup sur ceci ; c’est qu’aussi longtemps qu’il y a des fidèles, on ne peut pas
- ↑ C’était là l’appel d’une Église à une autorité ou à une lumière supérieure.