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OBSERVATIONS SUPPLÉMENTAIRES.

Mon objet dans ces quelques pages n’a été de démontrer ni l’état de ruine de l’Église, ni que l’économie présente ne peut pas être restaurée, mais plutôt de poser une question qui d’ordinaire est entièrement faussée par ceux qui veulent organiser des Églises. La chute de l’économie a été brièvement discutée dans un traité sur l’Apostasie de l’Économie actuelle ; et un frère à qui ces pages-ci ont été lues, sentant que cette question de la chute de l’économie s’était soulevée dans son esprit, et désirant quelques preuves pour des personnes qui seraient dans ce cas, j’ajoute quelques passages.

I. La parabole de l’ivraie et du champ est un jugement du Seigneur sur ce point, que le mal opéré par Satan dans le champ où la bonne semence avait été répandue ne serait pas détruit, mais qu’il continuerait jusqu’à la moisson. Qu’on se souvienne qu’il n’est pas ici du tout question de la discipline parmi les enfans de Dieu, mais du remède à porter au mal fait par Satan à l’économie elle-même, pendant que les hommes dormaient, et du rétablissement de l’économie sur son ancien pied. Cette question est résolue nettement et avec autorité par le Seigneur d’une manière négative ; car il dit que, pendant la durée de l’économie, il ne sera pas porté remède au mal ; que la moisson, c’est-à-dire, le jugement, l’extirperait et que jusqu’alors le mal continuerait. Souvenons-nous ici que notre séparation du mal et notre jouissance