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de la présence de Christ avec deux ou trois est tout autre chose que la prétention de rétablir l’économie, maintenant que le mal l’a envahie. L’une de ces choses est en même temps un devoir et un privilège ; l’autre c’est de l’orgueil et du mépris des instructions de la Parole.

II. Le chap. XI aux Romains, déjà cité, déclare expressément que l’économie actuelle sera traitée comme la précédente ; et que si elle ne persévérait pas dans la bonté de Dieu elle serait retranchée et non pas rétablie.

III. Le chap. II. de la Seconde Épître aux Thessaloniciens nous déclare que le mystère d’iniquité était déjà en train et que lorsqu’un obstacle, qui existait alors, serait ôté, le méchant serait révélé ; que le Seigneur le consumera du souffle de sa bouche et l’anéantira à son illustre avènement. Ainsi le mal, qui avait commencé du temps des Apôtres, devait continuer, mûrir, être manifesté et consumé par l’avènement du Seigneur.

IV. Le chap. III de la Seconde Épître à Timothée nous enseigne la même chose, c’est-à-dire, la chute de l’économie et non son rétablissement, et que, dans les derniers jours des temps fâcheux surviendraient ; que les hommes seraient amateurs d’eux-mêmes (et le Saint-Esprit ajoute : Détournez-vous de telles gens) ; que les hommes méchans et séducteurs iraient toujours en empirant, séduisant et étant séduits.

V. Jude nous montre aussi que le mal qui s’était déjà