vous usez d’autorité. Vous vous en arrogez en prêchant l’Évangile. Quelle autorité avez-vous pour cela ?
Je m’arrête. La question est grave. Suis-je dans l’alternative ou de renoncer à ces priviléges et à ces bénédictions, ou de les accepter avec toute sorte de corruption et viciées par de graves erreurs ?
J’examine ma Bible sérieusement, et c’est ce que j’ai fait, et je trouve toute liberté. Je l’ouvre, et le clergé qui a corrompu tout cela n’y est pas reconnu. Elle m’enseigne que je puis librement en jouir.
Je dis donc que, quant à ces choses et à d’autres pareilles, je me suis retiré de dessous l’esclavage de Satan.
De plus, je reconnaîtrai, selon mon pouvoir, les personnes qui portent, même à travers bien des imperfections, les signes de surveillants. Si l’on insiste sur le clergé, et si l’on nie l’unité de l’Église, je ne puis marcher dans une telle route.
Quant à la promesse de la présence de Jésus au milieu de deux ou trois réunis en son nom, ce n’est pas moi qui institue quelque chose, si je me réunis avec d’autres personnes. C’est Jésus qui accomplit ce qu’il a promis. L’exégèse de l’auteur anonyme est sûrement entièrement erronée. Il s’efforce de nous priver de tout.
Heureusement qu’avec toute l’Église de Dieu, nous avons trop souvent, tout indignes que nous en sommes, fait l’expérience de la fidélité de Jésus, pour être inquiétés par cette interprétation.
C’est une erreur que de restreindre à la discipline la portée de cette promesse. Elle est, au contraire,