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LA CHAUMIÈRE

apprit que notre caravane, qu’il avait rencontrée, nous attendait à deux lieues de l’endroit où nous étions. Il nous offrit ensuite quelques biscuits que nous mangeâmes, et nous partîmes, tous ensemble, pour aller rejoindre nos compagnons de voyage. M. Carnet voulut nous faire monter sur ses chameaux, mais nous ne pûmes jamais nous résoudre, ma belle-mère et moi, à nous asseoir sur les bosses velues de ces animaux ; nous marchâmes donc encore sur la plage humide, tandis que mon père, M. Carnet et les Maures qui l’accompagnaient, étaient montés sur les chameaux. Nous arrivâmes bientôt à une petite rivière nommée dans le pays, Marigot-des-Maringoins. Nous voulûmes boire de ses eaux, mais elles étaient aussi salées que celle de la mer ; M. Carnet nous dit de prendre patience, et que nous en trouverions à l’endroit où notre caravane nous attendait. Nous