Page:Darien, Bas les coeurs, Albert Savine éditeur, 1889.djvu/236

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XVI


M. Zabulon Hoffner est venu parler à mon père de deux de ses amis qui habitent Saint-Cloud et qui sont forcés d’abandonner la ville, exposée au feu des forts. La plupart des habitants de Saint-Cloud ont déjà, depuis le 5 octobre, quitté leurs demeures, mais MM. Hermann et Müller ― les amis en question ― ne se sont décidés à partir qu’à la dernière extrémité. On leur a offert un refuge au grand séminaire de Versailles, mais ils ne savent où mettre leurs meubles qu’ils ont tenu à emporter avec eux. Si M. Barbier était assez complaisant pour vouloir bien leur prêter un des hangars qui ne lui servent pas…

― Mais comment donc ! a dit mon père. Certainement !

― D’ailleurs, a affirmé M. Hoffner, vous ne vous repentirez pas de leur avoir rendu