― Sacré nom d’un chien ! vous avez raison, dit mon père. Et on appelle ça des sœurs de charité ! Quelque chose de propre !…
En rentrant, nous trouvons à la maison Justine, la femme de chambre de la tante Moreau. Elle vient prier mon père, de la part de la tante, de venir la voir le plus tôt possible à Moussy.
― Diable ! dit mon père, ça tombe mal. J’ai justement à faire ce soir avec M. Zabulon Hoffner, au sujet d’une chose… d’une machine… très importante… Et je serai probablement très occupé pendant quelque temps…
Mon père réfléchit.
― Si on envoyait Jean ? demande ma sœur. Puisque ma tante se plaint surtout de la solitude dans laquelle elle vit, à ce qu’affirme Justine… Ça lui ferait une société.
Il me semble que Louise dispose de moi bien cavalièrement. Petite péronnelle ! Attends un peu ! Mais mon père approuve l’idée qu’elle vient d’émettre et je suis prié ― pas trop poliment ― d’aller m’habiller.
― Tu resteras à Moussy deux jours, trois