responsabilités esquivées, déplacées ; le cynisme dans l’escroquerie et la lâcheté dans le dépouillement — les deux nouveaux fourriers firent ce honteux apprentissage à bonne école… »
Il faut supposer dans le lecteur l’ignorance la plus profonde des lois et règlements militaires pour oser lui imposer de pareilles allégations.
Est-ce que, dans l’armée, l’examen le plus rigoureux ne s’étend pas aux faits les plus minimes ?
Les sous-officiers donnent le prêt irrégulièrement, prétend M. Descaves.
Est-ce que, s’il en était ainsi, les soldats hésiteraient à réclamer, avec d’autant plus de certitude d’être écoutés, sans courir le moindre risque, que le sergent-major prévaricateur serait immédiatement cassé ?
Est-il nécessaire de discuter des histoires de compromissions indignes avec les fournisseurs ? Mais les denrées fournies par ces derniers ne sont-elles pas soumises à l’examen scrupuleux de la commission des ordinaires ?