correspondent évidemment aux papilles à huit rayons de la Dionée.
Fig. 13. — Aldrovandia vesiculosa.
La figure supérieure représente un verticille de feuilles (d’après le professeur Cohn).
La figure inférieure représente une feuille ouverte, pressée à plat, considérablement grossie.
Chaque lobe a une convexité d’un peu plus d’un demi-cercle,
et se compose de deux parties concentriques très-différentes ; la partie
intérieure et la
plus petite, qui se
trouve la plus
rapprochée de la
côte centrale, est
légèrement concave
et se compose, selon Cohn,
de trois couches
de cellules. La
surface supérieure de cette
partie est couverte de glandes
incolores qui ressemblent à celles
de la Dionée, mais
qui sont plus simples que ces dernières ;
ces glandes sont supportées par des tiges
distinctes, composées de deux rangées de cellules. La partie extérieure et
plus large du lobe est plate et très-mince, elle est composée
de deux couches de cellules seulement. La surface
supérieure de cette partie ne porte pas de glandes, mais
des petits processus quadrifides qui se composent chacun
de quatre projections terminées en pointes, qui surmontent
une proéminence commune. Ces processus se composent