longtemps avant d’être arrivées à un développement de
1/100 de pouce (0,254 de millim.) en diamètre. Les orifices
sont tournés vers l’intérieur ou vers l’axe de la plante.
Pendant cette phase primitive, les vessies sont aplaties dans
le plan de l’orifice et, par conséquent, à angle droit avec
l’aplatissement des vessies bien développées. Extérieurement
elles sont recouvertes de papilles de différentes grosseurs,
dont beaucoup ont une forme
Fig. 23. — Utricularia vulgaris
Coupe longitudinale d’une jeune vessie ayant 1/100 de pouce (0,254 de millim.) de longueur, mais dont l’orifice est trop ouvert.
elliptique. Un faisceau de vaisseaux,
formé de cellules simples allongées,
constitue la courte tige qui les porte
et se divise à la base de la vessie.
Une des branches de ce faisceau
s’étend jusqu’au milieu de la surface
dorsale, et l’autre jusqu’au milieu
de la face ventrale. Chez les vessies
complétement développées, le faisceau
ventral se divise immédiatement
au-dessous du col et les deux
branches se prolongent de chaque
côté jusqu’auprès du point où les
coins de la valve s’unissent avec le col ; mais on ne peut
pas apercevoir ces branches dans les vessies très-jeunes.
La figure 23 représente une coupe très-exacte suivant le plan médian d’une vessie d’Utricularia vulgaris ayant 1/100. de pouce de diamètre, à travers le pédicelle et au milieu des antennes naissantes. Cette vessie était très-molle et la valve se séparait du col plus qu’il n’arrive d’ordinaire ; nous l’avons représentée dans cet état. Or, nous voyons clairement que la valve et le col sont des prolongements reployés des parois de la vessie. Même à ce moment du développement primitif on peut apercevoir des glandes sur la valve ; nous décrirons tout à l’heure l’état des processus quadrifides. À cette période les antennes consistent en