de la jambe, subi une réduction de poids, qu’on peut certainement attribuer à un défaut d’usage.
Pour rendre la table ci-dessus tout à fait satisfaisante, il aurait fallu montrer que dans les huit premiers oiseaux, les os des jambes n’avaient pas réellement augmenté de poids, hors de proportion avec le reste du corps ; mais je n’ai pu le faire, comme je l’ai déjà dit, ne connaissant pas le poids du Bankiva sauvage[1]. Je suis disposé à croire que dans le Dorking no 2, les os de la jambe sont proportionnellement trop pesants, mais l’oiseau était très-grand, car quoique maigre il pesait 7 livres 2 onces. Les os de ses jambes étaient plus de dix fois aussi pesants que ceux de la poule Sauteuse de Burmah. J’ai cherché à obtenir les longueurs des os de l’aile et de la jambe, relativement à celle d’autres parties du corps et du squelette, mais dans ces oiseaux, toute l’organisation est devenue si variable par suite de leur longue domestication, qu’on ne peut arriver à aucune conclusion certaine. Ainsi dans le coq Dorking, dont il est question plus haut, les jambes étaient, relativement à la longueur du sternum, de trois quarts de pouce trop courtes, et relativement à celle du crâne, de trois quarts de pouce trop longues, comparées aux mêmes parties du G. Bankiva.
RACES. | LONGUEUR du sternum. |
HAUTEUR de la crête sternale. |
HAUTEUR de la crête relativement à la longueur du sternum, comparée au G. Bankiva. | ||
Pouces. | Pouces. | ||||
Gallus Bankiva |
mâle. | 4.20 | 1.40 | 100 | |
1 | Cochinchinoise |
— | 5.83 | 1.55 | 78 |
2 | Dorking |
— | 6.95 | 1.97 | 84 |
3 | Espagnole |
— | 6.10 | 1.83 | 90 |
4 | Huppée |
— | 5.07 | 1.50 | 87 |
5 | Combat |
— | 5.55 | 1.55 | 81 |
6 | Malaise |
femelle. | 5.10 | 1.50 | 87 |
7 | Sultane |
mâle. | 4.47 | 1.36 | 96 |
8 | Frisée |
— | 4.25 | 1.20 | 84 |
9 | Sauteuse de Burmah |
femelle. | 3.06 | 1.85 | 81 |
10 | Hambourg |
mâle. | 5.08 | 1.40 | 81 |
11 | Id. |
femelle. | 4.55 | 1.26 | 81 |
12 | Soyeuse |
— | 4.49 | 1.01 | 66 |
- ↑ M. Blyth, Ann. and Mag. of nat. Hist. 2e série, v. i, p. 456, 1848, donne comme poids d’un mâle adulte de G. Bankiva 3 liv. 1/4 ; mais d’après ce que j’ai pu voir des peaux et squelettes de diverses races, je ne puis croire que mes deux échantillons aient pu peser autant.