RACES. | POIDS du fémur et du tibia. |
POIDS de l’humérus et du cubitus. |
POIDS des os de l’aile relativement à celui des os des jambes comparés au G. Bankiva. | ||
Grains. | Grains. | ||||
Gallus Bankiva |
mâle. | 86 | 54 | 100 | |
1 | Cochinchinoise |
— | 311 | 162 | 83 |
2 | Dorking |
— | 557 | 248 | 70 |
3 | Espagnole (Minorque) |
— | 386 | 183 | 75 |
4 | Huppée pailletée dorée |
— | 306 | 145 | 75 |
5 | Combat (poitrine noire) |
— | 293 | 143 | 77 |
6 | Malaise |
femelle. | 231 | 116 | 80 |
7 | Sultane |
mâle. | 189 | 94 | 79 |
8 | Indienne frisée |
— | 206 | 88 | 67 |
9 | Sauteuse de Burmah |
femelle. | 53 | 36 | 108 |
10 | Hambourg (rayée) |
mâle. | 157 | 104 | 106 |
11 | Idem |
femelle. | 114 | 77 | 108 |
12 | Soyeuse (os noirs) |
— | 88 | 57 | 103 |
Dans les huit premiers oiseaux, appartenant à des races distinctes, nous remarquons une réduction très-notable dans les poids des os de l’aile. Dans la race Indienne Frisée, qui ne peut voler, la réduction est la plus forte et se monte à trente-trois pour cent de leur poids proportionnel. Dans les quatre suivants, comprenant la poule Soyeuse, qui ne peut également pas voler, nous voyons que relativement aux jambes, les ailes ont légèrement augmenté de poids. Mais remarquons que dans ces oiseaux, si, par une cause quelconque, les jambes se trouvaient avoir subi une réduction, il en résulterait la fausse apparence d’une augmentation relative dans le poids des ailes. Or, c’est certainement ce qui est arrivé chez la poule Sauteuse de Burmah, qui a les pattes monstrueusement courtes, et chez les Hambourgs et la poule Soyeuse, dont les pattes, bien que non raccourcies, sont formées par des os remarquablement minces et légers. Je n’avance pas ces assertions simplement d’après le coup d’œil, mais sur les calculs des rapports des poids des os de la jambe à ceux du G. Bankiva, et d’après les seuls termes de comparaison que j’eusse à ma disposition, les longueurs relatives du sternum et de la tête, ne connaissant pas le poids du corps du G. Bankiva. D’après ces termes de comparaison, les os des jambes de ces quatre races sont beaucoup plus légers que dans toutes les autres. On peut donc conclure que, dans tous les cas où les pattes n’ont pas été, par une cause inconnue, fortement réduites en poids, les os de l’aile, comparés à ceux du G. Bankiva, ont, relativement aux os