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PLANTES À VRILLES.
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le bord concave d’une autre vrille se courbait considérablement en deux heures et saisissait un bâton en cinq heures. À mesure que les paires de vrilles vieillissent, une vrille s’écarte de plus en plus de l’autre, et toutes les deux s’incurvent lentement en arrière et en bas, de sorte qu’au bout d’un certain temps, elles se projettent sur la tige du côté opposé à celui d’où elles partent.


Fig. 7.
Smilae aspera.


Elles conservent même alors leur sensibilité et peuvent saisir un support placé derrière la tige. Grâce à cette faculté, la plante grimpe le long d’un tuteur