Page:Dash - Un amour coupable.djvu/343

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En parlant ainsi, ils s’étaient emparés des deux bras de Jean qui se débattait.

— Allons donc, c’est une plaisanterie que j’avais faite, reprit Jean grimaçant et voulant simuler un sourire ; est-il arriéré, celui-là ? oh ! oh ! oh !

Alors on le lâcha.

— Voilà, tout est à peu près empaqueté ; mais il faut maintenant faire perquisition dans tout l’appartement de peur de rien laisser, conduis-nous, Jean, toi qui sais les êtres de la maison.

— Il n’y a personne, c’est sûr, décampons.

— Tu es encore dans la classe des simples, mon pauvre Jean, tu ne connais rien aux affaires, partir sans avoir tout visité ! quelle bévue !

— Allons, Christophe, en avant la lanterne sourde, et qu’un de vous reste à la fenêtre pour donner l’alarme en cas de surprise ; un autre à l’affut sur les paquets ; en marche, et les pistolets chargés… Dégaînez les poignards, car les pistolets éveilleraient les maîtres.