Page:Daudet - Jack, II.djvu/112

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dans leur existence, une nouvelle installation au quai des Augustins, tout près de l’Institut. « Nous sommes en plein centre intellectuel, disait Charlotte. M. d’Argenton, cédant aux sollicitations de ses amis, s’est décidé de rentrer dans Paris et à fonder une Revue philosophique et littéraire. Ce sera un moyen de faire connaître ses œuvres, si injustement ignorées, et de gagner aussi beaucoup d’argent. Mais quel mal il faut se donner, que de courses chez les auteurs, chez les éditeurs ! Nous avons reçu un travail bien intéressant de M. Moronval. Je m’occupe aussi de l’aider, ce pauvre ami. J’achève en ce moment de recopier la Fille de Faust. Tu es bien heureux, mon enfant, de vivre loin de toutes ces agitations. M. d’Argenton en est malade… Tu dois être bien grand aujourd’hui, mon Jack. Envoie-moi ta photographie. » À quelque temps de là, en passant à la Havane, Jack trouva un volumineux paquet à son adresse : « Jack de Barancy, chauffeur à bord du Cydnus. » C’était le premier numéro de

LA REVUE DES RACES FUTURES
vte a. d’agenton, rédacteur en chef
Ce que nous sommes, ce que nous serons La Rédaction.
La Fille de Faust. Prologue · · · · · · · · · Vte A. d’Argenton.
De l’Éducation aux Colonies · · · · · · · · · Évariste Moronval
L’Ouvrier de l’avenir · · · · · · · · · · · · · Labassindre.
Médication par les parfums · · · · · · · · Dr  Hirsch.
Question indiscrète au directeur de l’Opéra L…