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Et Védrine disait son saisissement en voyant paraître, dans cette salle de mairie, la duchesse Padovani, pâle comme une morte, encore fière, mais navrée, désenchantée, sous une toison de cheveux gris, ses pauvres beaux cheveux qu’elle ne prenait plus la peine de teindre. À côté d’elle, Paul Astier, monsieur le comte, souriant et froid, toujours joli… On se regarde, personne ne trouve un mot, excepté l’employé qui, après avoir dévisagé les deux vieilles dames, éprouve le besoin de dire en s’inclinant, la mine gracieuse :
« Nous n’attendons plus que la mariée…
— Elle est là, la mariée, » répond la duchesse s’avançant la tête haute.
De la mairie, où l’adjoint de service a le bon goût de leur épargner tout discours, on file à l’Institut