Page:Daudet - Souvenirs d’un homme de lettres, 1889.djvu/223

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son homme, et la permission de ramasser ce qui traîne, les menus riens qui vont aux balayures. La permission d’ailleurs n’est pas toujours demandée, Nounou ayant rapporté de son village des idées particulières sur la propriété des bons Parisiens. La même femme qui, chez elle, ne ramasserait pas la pomme du voisin par le trou d’une haie, mettra paisiblement, et sans que sa conscience en soit troublée, toute votre maison au pillage. Pour le zouave, dépouiller l’Arabe ou le colon n’est