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NOTES SUR PARIS


LES SALONS RIDICULES


De toutes les folies du temps, il n’y en a pas de plus gaie, de plus étrange, de plus fertile en surprises cocasses, que cette rage de soirées, de thés, de sauteries qui sévit d’octobre en avril à tous les étages de la bourgeoisie parisienne. Même dans les plus modestes ménages, aux coins les plus retirés