petit malheur, nous dînerons une heure plus tard. (Remplissant les verres.) Allons, encore un coup pour nous faire prendre patience… (Levant son verre.) Mon vieux Pierre, tu sais… ma foi ! tant pis… il faut que je te tutoie… Ça te va-t-il ?
Ça me va !
Oh ! mon ami.
Laissez donc, c’est charmant…
Voyons, est-ce qu’il n’est pas de la famille, et du bâtiment, par-dessus le marché ? (À Franqueyrol.) Car tu es artiste, toi aussi, je le sais. Ne dis pas que tu ne l’es pas, tu l’es…
Oui, Henri nous a dit que vous aviez fait de la peinture, autrefois.
Juste assez pour admirer la sienne.
Oh ! admirer… blagueur !…
J’aurais peut-être pu devenir un peintre, moi aussi ; mais ma nature s’y opposait. Vous savez comme Henri m’a surnommé, Pierre Franqueyrol dit Pierre-qui-roule… Eh bien ! toute ma destinée tient dans