Page:Daudet - Théâtre, Lemerre, 1889.djvu/331

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henri.

Oui, et j’en ai encore à vous apprendre.

madame jourdeuil.

Ah ! Mon Dieu ! Quoi donc…

henri.

Seulement, cette fois, il ne s’agit pas de moi… il s’agit de… de… (Allant chercher Louise qui rôde près des papiers peints.) Mais viens donc… viens donc… toi… Il s’agit… d’un mariage pour Louise.

louise.

Pour moi ?…

madame jourdeuil.

C’est sérieux ?

louise, riant.

Ah ! Mon Dieu ! Quel est le malheureux ?… C’est au moins le père Borniche de Ville-d’Avray, ou bien M. Pipette… Non ! Pas M. Pipette, puisqu’il est en fuite.

henri.

Bah ! M. Pipette est en fuite ?…

madame jourdeuil.

Pas précisément ; c’est-à-dire qu’il a disparu depuis huit jours.

henri.

Eh bien, non, Louise, ce n’est pas M. Pipette, ni