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FIANÇAILLES


Ô quel butin pris avec zèle !
Quels trésors bénis :
Des chansons comme en ont les nids,
Des élans comme en ont les ailes,

Sourires clairs narguant les maux,
Toute une fortune
D’espoirs gais, de joie opportune
Comme une branche au renouveau,

Et, te parant, grâce plénière !
Mieux que des joyaux,
Cette candeur des blancs agneaux
Qui paissent l’herbe printanière.