Cette page a été validée par deux contributeurs.
65
LUNE DE MIEL
III
’est l’hiver, à la veillée.
Sous la lampe émerveillée
Des lueurs de tes cheveux.
Tu tires haut l’aiguillée.
Moi, fumant au coin du feu,
Je suis d’un œil combien tendre
Le va-et-vient de son jeu ;
J’aime en ce silence entendre
Sa voix soyeuse, la voix
Du charme qu’il sait répandre.
Mais cette aiguille en tes doigts,
Comme elle est laborieuse,
M’est un reproche parfois.