Page:Daveluy - À l'école des héros, 1931.djvu/61

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

avait demandé et obtenu un service de quelques heures au Fort, vu les grands préparatifs à faire pour les jours prochains de réjouissances. Il se reposerait ensuite jusqu’en août prochain, tel que convenu avec le médecin. Il devait donc quitter immédiatement ses amis. Perrine et Marie de la Poterie décidèrent de retourner sous son escorte, car on s’inquiéterait certainement chez le commandant d’une trop longue absence. À cette explication donnée par les jeunes filles, le front de Piescaret se rasséréna. Il s’avança, se plaça gravement près de Marie de la Poterie, déclarant qu’il était de son devoir d’accompagner jusque chez elle, la fille du grand capitaine français, qui commandait au fort.

Il ne resta donc pour partager le pot-au-feu, pourtant bien appétissant de Normanville, que Jean Amyot et les deux Iroquois.

(À suivre)
Marie-Claire DAVELUY