Page:Daveluy - L'esclave des Agniers, 1933.djvu/83

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



— Je te l’arracherai bien…

— Arrière ! Je suis le plus fort, tu le sais,… Promets, et demain, puis après-demain, tu recevras encore de petites provisions semblables.

— Mais où caches-tu donc des trésors pareils, frère ?…

— Il y a bien, bien longtemps, je recevais ces petits flacons d’un Hollandais. Il était mon ami, celui-là aussi. Mais je n’aimais pas, moi, cette boisson qui nous rend fous… Je l’ai gardée cependant… Ce soir, elle va me servir, n’est-ce pas, bien me servir ?

— Oui, oui, Kiné. Je promets tout ce que tu veux. Tu sais que je puis fort bien me taire quand je le veux. Alors, demain,