Page:Daveluy - Le cœur de Perrine, 1936.djvu/119

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Enfin, elle se retrouva seule dans sa chambre, libre de reprendre la lecture de certaines pages du journal d’André.

Elle reprit la longue lettre de Charlot. Qu’il se peignait bien son frère chéri en ses descriptions amusantes, en son impatience de vivre, en son chagrin de ne pas avoir tous les siens auprès de lui, surtout sa petite chérie, Perrine, qui ne le reconnaîtrait peut-être plus quand ils seraient de nouveau réunis. Car sa sœur n’avait qu’à se le tenir pour dit, dès le petit printemps, elle prendrait la route de Ville-Marie. Et ici… à la lecture d’un long paragraphe concernant André, Perrine se troublait un