Page:Daveluy - Le cœur de Perrine, 1936.djvu/6

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— Et M. Souart ? Vous aimez pourtant ce sulpicien de bon conseil, si affable ?

— Peut-être l’ai-je jugé trop intéressé en la matière. Elle le touche de si près.

— Ah !

— Vous souriez, Père ?

— Oui, dit le Jésuite, qui considérait avec attention cette figure où beaucoup de tristesse paraissait soudain, oui, car je le vois, Charlot joue un peu trop au maître, en votre endroit. Et il cherche, et il trouve des appuis.

— Mais, Père, s’exclama Perrine, comment savez-vous que…

Le Père rit de bon cœur cette fois. L’effarement de la jeune fille était complet. Puis, sortant de son bréviaire une lettre, il la fit voir à Perrine.

— Charlot vous a écrit, dit celle-ci. Je suis surprise, mais satisfaite aussi. Il expose lui-même, d’après ses vues, l’impasse où il me place…

— Lui seul, Perrine ?

— Qu’importe ! Il veut la résoudre de façon… personnelle, je dirais.

— Il a des arguments sérieux.

— Père, du moins, grâce à cette lettre, je