Page:Daveluy - Le filleul du roi Grolo, 1924.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

rait aux gnomes, ses bienfaiteurs, en quittant le souterrain avant le temps fixé par eux, il tombait dans un abattement profond. Il ne goûtait qu’avec peine la perspective d’une prompte délivrance.

Le soir, il devenait inquiet, impatient. Il doutait de la parole du gnome. Viendrait-il ou ne viendrait-il pas frapper à sa porte ?

Et chaque soir, le bûcheron se trompait. À l’heure dite, des coups discrets s’entendaient… Jean ne bougeait pas. Il était satisfait de cette seule assurance : l’offre du gnome était sincère et il ne dépendait que de lui d’en profiter.