Qu’y a-t-il pour votre service, ma chère dame ?
Je désire logement et couvert, aubergiste, pour moi et ce mioche. Je ne sais, par exemple, pour combien de temps je séjournerai ici.
Très bien, Madame. Vous aurez tout ce que vous désirez chez moi. La maison est remarquable. Vous verrez. Madame est de Paris, je vois cela à son langage. Et restez tant que le cœur vous en dira, ma chère dame.
Le cœur ? La bourse aussi, n’est-ce pas ? Dois-je payer d’avance, aubergiste ?
Oui et non. C’est comme il vous plaira. J’ai confiance en Madame.
Il ne faut pas témoigner trop de confiance aux inconnus, aubergiste. Prenez ceci.
Madame a raison. Hé ! hé ! ce n’est pas à tous que je parle comme à Madame. Je vois que Madame est une femme d’expérience. On la dirait presque du métier.
Qui sait, aubergiste, vous êtes peut-être plus près de la vérité que vous ne croyez ! Allons, menez-moi à ma chambre. Je déjeunerai dans une heure.
C’est cela. Dans une heure, ma femme ira