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Les aventures de Perrine et de Charlot

(Ses yeux s’emplissent de larmes.)

Que ferais-je en retour ?

Mme  bourdon

Mais on t’aime, mon enfant, cela est naturel que l’on t’entoure de soins.

(À la petite Geneviève.)

Mon trésor, ne monte pas ainsi sur les genoux de Perrine. Elle est souffrante. Embrasse-la gentiment.

perrine

Voulez-vous voir Madame Le Gardeur, amie Jacqueline ? Elle coud dans son petit salon.

Mme  bourdon

Mon enfant, merci. Je suis venue à la rencontre de mon mari. Je l’attendrai en ta compagnie.

(À son bébé.)

Va jouer, ma mignonne, dans l’herbe, ici, près de nous. Jacques, veille un peu sur ta sœurette.

(Se retournant vers Perrine.)

Il y a du nouveau au fort paraît-il. Un messager est arrivé en toute hâte chez nous, priant mon mari d’y descendre. Ah ! le voici déjà, en compagnie de M.  Olivier. Regarde-les donc, Perrine ! Semblent-ils animés et joyeux !

(Élevant la voix.)

Jean, mon ami, je suis ici près de Perrine. Venez, venez.

jean bourdon, s’avançant rapidement.

Nous sommes ravis, Jacqueline, de la nouvelle, plus que ravis, n’est-ce pas, Olivier ? Si vous saviez quel bonheur nous arrive.