Page:Daveluy - Les aventures de Perrine et de Charlot, 1923.djvu/289

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
289
Les aventures de Perrine et de Charlot

(Posant sa main sur la tête de Perrine.)

Petite Perrine, vos joues sont de plus en plus roses, c’est bien, fort bien.

olivier le tardif, à Perrine qui se presse contre lui.

Bonjour, ma petite. Le soleil est bon aujourd’hui. Il faut tout le recevoir.

(Il avance un peu la chaise que l’ombre commençait à gagner.)
Mme bourdon, les yeux intéressés.

Qu’y a-t-il donc, Jean ? Allons, dites, ne me faites pas ainsi languir.

jean bourdon, riant.

Je ne vous savais pas si curieuse !… Ah ! voici Mme Le Gardeur. Elle arrive juste à temps pour recevoir la communication. Mes hommages, Madame. Regardez ma femme, elle m’en veut de prolonger son supplice… même par considération pour vous.

catherine de cordé

Abrégez-le, cher Monsieur de Saint-Jean. De plus notre petite convalescente ne doit voir que des spectacles agréables. Pas de supplice, de grâce, Monsieur.

jean bourdon

Eh bien ! voici l’intéressante communication que je viens de recevoir de la bouche du gouverneur lui-même. Demain, Mesdames, verra l’une des plus belles fêtes que la Nouvelle-France ait jamais connue. Nous acclamerons les premières religieuses venues en ces contrées. Elles seront accompagnées d’une grande dame normande : Madame de la Peltrie, m’a-t-on dit. M. de Montmagny, a donné des ordres pour que la réception soit digne de cet événement. Vous serez éveillées