demain par le bruit du canon, des cloches, que sais-je encore !…
Comment, réveillées ! La plaisante ironie, Jean ! Mais nous serons toutes là, près de vous. Qu’en dites-vous, Mme Le Gardeur ?
Certainement. Ma belle-fille et mes petites-filles vous accompagneront. Moi,
Si je l’entraînais à la fête, dans mes bras ?
M. de Montmagny ne goûtera guère votre rôle d’infirmier, Olivier. Il lui préférera le soldat, allez.
Perrine et moi vous remercions de votre pensée délicate, M. Olivier.
Perrine a saisi la main d’Olivier Le Tardif. Elle la garde serrée dans la sienne.
Bientôt les uns et les autres se dispersent. Les figures sont rayonnantes de la joie qu’ils anticipent pour le lendemain.
Dès sept heures, le matin du 1er août 1639, Québec n’est qu’une rumeur. Le clairon se fait entendre, les cloches sonnent à la volée de quart d’heure en quart d’heure, le canon tonne. Autour de la maison des Repentigny, c’est un va et vient incessant, un bruit de voix joyeuses. On signale bientôt une barque de pêche qui s’avance lentement, voiles déployées. Ce sont les voyageurs et les voyageuses attendus. « Une chaloupe tapissée et munie de rafraîchissements est envoyée par M.