ment, Madame, doucement, je vous prie. » Perrine se lève. Elle s’alarme.
Qu’y a-t-il donc, Madame Le Gardeur ? Pourquoi tremblez-vous ainsi ?… M. l’abbé ?…
Un grand événement se produit, ma petite enfant ! Tu ne peux te douter de notre bonheur à tous. Ah ! Perrine, ma mignonne Perrine, fais une provision de forces.
Un grand événement !
Mais, je le sais, M. l’abbé. Ces bonnes religieuses demeureront parmi nous.
Oh ! petite, c’est mieux que cela, va, bien mieux. La Providence, tu m’entends, la Providence, exauce tes prières, le grand, l’unique désir de ton cœur.
La Providence !… Le désir de mon cœur !
Je n’ai qu’un désir, vous le savez, M. l’abbé… Ah !
Est-ce que, M. l’abbé, Madame Le Gardeur,… à vous voir si heureux… est-ce que je pourrais croire que…
Oui, Perrine, ma chère petite Perrine, tu peux le croire, viens près de moi, sur mon cœur, puis tourne la tête, à droite…