Grand’mère vous devinez toujours !
Mais vous êtes une délicieuse bonne-maman ! À vous on dit tout avec plaisir. Vos yeux sourient, même lorsque vous grondez.
Flatteuse ! Tout cela ne m’apprend nullement ce qui vous rend toutes trois si jolies et si roses. En votre qualité d’aînée, Marie, prenez la parole ?
Madame, Louise et moi ne saurions narrer notre récit avec la grâce qu’y mettra Marie-Madeleine.
En effet, Madame, Marie a raison.
La jeune fille paraît fort intimidée. Elle attire Perrine sur ses genoux et dissimule sa figure sous les boucles blondes de la fillette.
Oh ! quelle modestie, Mesdemoiselles !… Voici, grand’mère. Nous cheminions toutes trois vers votre demeure en causant gaiement. Nous venions vous rendre visite, et aussi, vous prier de nous céder Julien pour quelques courses chez des sauvages malades. En voici la preuve.
Nous cheminions…