aitre des patriotes come leur papa et leur frère. Et que si on se battait à Saint-Denis, ou ailleurs, elle serait là pour édé… Marie Laçasse croit que des enfan comme nous fera mieux de prié tout le tam des batailles… Quen pance-tu, Olivier ? Je le demende ossi à Michel dan la lettre que tu lui donnera, mon bon frère que j’aime tant.
— Eh bien, Michel, tu es content des nouvelles que te donne Josephte ? Tu vois, ton enthousiasme pour les patriotes gagne ma petite sœur.
— Monsieur Olivier, c’est plutôt, je crois, parce qu’elle vous aime et vous admire.
— Allons, allons, n’exagère pas… En tous cas, je vais à Saint-Denis et les reverrai en août… Où en seras-tu, Michel, dans tes cours, vers cette date ? Me suivras-tu ?
— Je ne crois pas pouvoir vous accompagner, répondit Michel en soupirant. Mon répétiteur dit que je n’ai pas une minute à perdre d’ici au milieu d’octobre.
— Oh ! oh ! Et si j’ai besoin de toi auparavant ?
— Si vous avez besoin de moi, c’est différent. Je suis prêt à partir quand vous le voudrez. Tant pis pour mes cours ! Vous d’abord !