Page:Daveluy - Les petits Patriotes du Richelieu, paru dans Oiseau Bleu, 1937-1938.djvu/250

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ramener ici. Tu ne l’as pas vu ? Pauvre Michel ! Où est-il maintenant ? Puis, Sophie, après m’avoir préparée pour la nuit et fait promettre de ne plus venir dans la chambre de Grand’Mère parce que je pleurais trop, est retournée pour la veiller jusqu’à ce que tu arrives. Quand je t’ai entendu monter, j’ai voulu courir, près de toi, car je ne dormais pas, mais j’avais si froid, et puis, j’avais tant de peine… Oh ! Olivier, Olivier, dis, elle ne mourra pas, Grand’Mère ?

— Josephte, tu as neuf ans, et tu ne peux pas être plus raisonnable ? Grand’Mère est très malade, depuis longtemps, tu le sais. Mais, tu sais