Page:Daveluy - Michel et Josephte dans la tourmente, paru dans Oiseau Bleu, 1938-1939.djvu/162

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le laissa pantelant, haletant, le front couvert de sueurs, les yeux fermés, sans vie presque…

Consterné, Michel avait essayé, mais en vain, de venir à l’aide… Rien n’y fit. La crise suivit son cours… Jusqu’à extinction des forces du malade. Michel, de nouveau, voulut aller chercher du secours… Olivier ouvrit les yeux et fit signe que non de la tête. Le petit revint près du lit, et avec son mouchoir, épongea le front de son protecteur. Un quart d’heure se passa ainsi. Soudain, la porte fut poussée et le Dr  Arnoldi entra.

— Précourt, les quintes augmentent… Ah ! vous avez un visiteur ?… Mais… ce petit, je le connais. C’est M. Perrault qui t’envoie près de moi, gamin ? Allons, viens dans mon bureau. Car c’est toi, je suppose, qui m’attendais tout à l’heure sur le banc, au dire du garde… Il se demande ce que tu es devenu… Qui t’a guidé vers cette cellule ? Tu en prends des libertés, petit ? Tu vas m’expliquer cela…

— Des visiteurs ont mentionné le nom de M. Olivier Précourt, puis désigné sa cellule, au passage, tout à l’heure, alors, comme vous ne veniez pas, M. le docteur…

— Des visiteurs ? Ah ! oui… Écoutez, Précourt, reprit avec animation, le Dr , vous ne voulez pas de mes soins, mais une bonne nouvelle vaut bien des remèdes… Alors, apprenez de moi, M. le récalcitrant, que la deuxième démarche du