Page:Daveluy - Michel et Josephte dans la tourmente, paru dans Oiseau Bleu, 1938-1939.djvu/198

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— Enfin, nous le saurons bientôt. Holà ! cocher, passez chez le colonel Simpson… J’y entrerai un moment.

— M. le docteur, que vous êtes bon !

— Curieux, petit, je suis curieux. Mais ne t’enflamme pas si vite. Si on t’avait mal renseigné… Tiens, voici le colonel qui sort… Arrêtez, cocher. Je descends…

— Et moi, monsieur ?

— Suis-moi, si tu veux. Mais ne parle pas, surtout ne va pas défaillir de désappointement, ou de joie… Vite, vite… Ces militaires… ça marche rondement… Attendez-nous, cocher !

Le colonel Simpson parut content de rencontrer le docteur. Il corrobora tous les renseignements reçus, et « déjà connus un peu partout », ajouta-t-il en souriant, la mine très satisfaite. La partie avait été dure, continua-t-il, avec ces prisonniers aussi convaincus que courageux, aussi intelligents que nobles de cœur, quand ils le voulaient !

Enfin, depuis neuf heures, ce matin, tout était terminé. Lord Durham avait certes accompli un beau geste en libérant ces braves gens et il était heureux, lui, le colonel, d’avoir contribué