Aller au contenu

Page:Daveluy - Michel et Josephte dans la tourmente, paru dans Oiseau Bleu, 1938-1939.djvu/249

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

re

— Hé, c’est vrai, s’exclama sa femme, tu vas chez les Précourt… Où avais-je la tête ? Tu aimes à le voir avant tout autre malade, chaque matin… Et ce n’est pas moi qui empêcherai ta sollicitude paternelle pour ce cher enfant que j’aime autant que toi…

— Bien, Louise. Alors, au revoir toutes deux … Mais vous sortez vous aussi, Mathilde ?… Vous avez votre chapeau… Puis-je vous déposer quelque part ? J’ai ma voiture.

— Merci. Je ne vais qu’au presbytère. Madame Cherrier est au courant de ma démarche et de ses motifs. Tout comme elle connaît et approuve le grave entretien que j’aurai avec vous dans deux heures.

— Vous verrez, Mathilde, comme le docteur est de bon conseil, dit la vieille dame en serrant affectueusement la main de la jeune fille.

— Ta, ta, ta, Louise… Mais dites-moi encore, Mathilde, reprit le docteur, où est ma petite Josephte, ce matin ?

— Elle dort, je crois. Et c’est…