je ferais plaisir à trop de monde… Cela me tente de les vexer, en partant le plus tard possible pour l’autre monde.
Et ta fille ? Tu crois qu’elle se réjouirait de ta mort… Quelle inconscience !
— Pouah ! Ma fille ?… Elle joue à la maman de façon dégoûtante… Je ne compte plus.
— Tu es curieux, Octave ! J’aurais cru, moi, que la vision de deux aimables enfants t’aurait rafraîchi l’âme.
— Bêtises que tout cela ! Ces enfants viennent simplement compliquer ma vie et celle de ma fille… Alors, à ton avis, je ne dois pas bouger, ne pas même lire le journal…
— Si tu peux suivre notre pénible crise politique, sans te mettre en colère, lis le journal, Octave.
— Tu en parles à ton aise, lire le journal quand mes yeux n’y voient plus, depuis quelque temps…
— Fais-t’en faire la lecture.
— Comme si j’étais millionnaire, ou que ma fille se plaisait encore en ma compagnie… Mais, au fait, j’y pense, ce galopin qui s’est ins-